Objecteur de conscience

Benoit Careil

Durant mes années de sociologie (1980-1983), j’avais participé à la création d’un syndicat d’étudiants, l’ADES, et le représentait au sein de la commission culture, présidé par Jean-Michel Lucas (JML). Le projet d’un service culturel faisait son chemin au sein de la commission, porté par la détermination de son président. J’avais repoussé le plus longtemps possible l’appel aux drapeaux et à 22 ans, déterminé à refuser le service militaire, je plaidais l’objection de conscience et obtiens le statut. Je me mis alors en tête de faire mon service civil au sein de l’association Pratiques publiques créée pour mettre en place le service culturel. Après avoir convaincu les syndicats qu’il ne s’agissait pas de prendre la place d’agents et aider l’université dans ses démarches d’agrément pour accueillir des objecteurs, je rejoins Anne-Marie Conas au sein de Pratiques publiques où pendant 2 ans j’ai œuvré au service des « droits culturels » des étudiants et ouvert à 360° ma curiosité artistique.

Benoit Careil
Ancien musicien et producteur, Benoît Careil est adjoint à la culture à la Ville de Rennes.
(Objecteur de conscience entre 1983 et 1984)

 

Objecteur de conscience

Benoit Careil

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    Bureau de l'association Pratiques publiques / Service culturel de l'Université Rennes 2, dans le bâtiment de la présidence, octobre 1983 - © Inconnu