Joyeux anniversaire, belle et grande Dame

Plutôt que de vous fêter un Joyeux Anniversaire, je souhaite, à l’occasion de vos 50 ans, vous adresser un témoignage, Chère Dame. Certains pourront penser que vous n’êtes que béton… ou une œuvre parmi tant d’autres de Louis Gérald Arretche, architecte français, Croyez-moi, vous êtes bien plus que cela, vous pouvez vous glorifier de beaux éloges. Vous êtes au cœur de la transmission du savoir, vous accueillez, chaque jour, la jeunesse de notre pays, ce métissage culturel. Je ne cesse de me dire que j’ai beaucoup de chance d’être au cœur de ce bel endroit, riche de savoirs.

J’étais bien loin de penser que ce 14 septembre 1989, j’allais faire une telle rencontre, Vous, Chère Grande Dame. Sachez que c’est un réel plaisir de venir à votre rencontre chaque matin, de m’asseoir dans votre lieu mythique, le « grand hall » et de vous regarder vous éveiller. J’aime particulièrement la frénésie de la rentrée, entendre courir nos licences 1 dans les couloirs, en cherchant désespérément les amphis !

Nous ne sommes pas toujours bienveillants avec vous, on vous « occupe », on vous « barbouille » de revendications, des « maux » de notre société, mais on s’attache, toujours, à vous (re)mettre en beauté. On se bat, aussi, pour vous servir… hier encore.

Sans vous, je n’aurais jamais rencontré, Ghislaine, Pierrette, Martine, Anne-Marie, Hubert, Thérèse, Monsieur Chaignaud, Madame Deshays, les Présidents Mounier, Lespagnol, Brihault. J’ai passé onze années, enrichissantes, à votre Présidence. J’ai beaucoup appris en votre compagnie, en observant cette quête, incessante, pour vous rendre encore plus grande. On s’arrachait, chaque lundi matin, les lettres du Président Lespagnol (10 pages !), j’ai rencontré des Ministres ! Participé au colloque Université 2000  à Saint-Malo. J’étais là pour vos 25 ans, les « garden party » du Président, les inaugurations de vos bâtiments, la Maison de la Recherche en sciences sociales, l’auditorium (« Mais ! vas-tu me lâcher », Claude, alors Ministre d’État, avait eu la fâcheuse intention de vouloir « dégraisser » le mammouth !). Que de beaux souvenirs en votre compagnie, des peines partagées aussi.

Désormais, je déambule entre la ville, les satellites, la climatologie, la géographie rurale, le littoral, la nature, l’environnement, la B 236, la B 235, la B 241, la B 243, dédiée à Robert Bariou. Je profite de cette belle occasion pour saluer mes proches collègues, Anne et Stéphanie ainsi que mes cher(e)s Géographes. Lionel aussi. La « diagonale du vide » n’a plus de secret pour moi !

Sans vous, Madame, je n’aurais été riche de ces rencontres. Un temps venu, vous viendrez à me manquer…

Joyeux anniversaire et longue vie à vous !

Patricia